VR 360° : la post-production
La post-production, une étape incontournable dans la réalisation d’une bonne photo VR 360° ?
Dernière phase avant l’exploitation d’une photo VR 360°, la post-production est un travail indispensable : elle consiste à traiter par ordinateur les photos prises sur le terrain. Difficile pour un néophyte d’imager l’ensemble des retouches que nécessite chaque photo VR 360°.
Voici un exemple avec cette photo VR 360° prise dans la cour intérieure du Palais de la Berbie d’Albi (81). J’utilise l’Inst360 Pro, une caméra composée de 6 objectifs.
Les 6 photos prises en même temps donnent le résultat suivant :
Un premier assemblage basique permet d’obtenir une vision panoramique dans laquelle apparaissent clairement les distorsions optiques. A ce stade, le puzzle ne fonctionne pas, l’image n’est pas exploitable.
Pour pallier à ce problème, j’utilise Inst360 Stitcher, un logiciel spécialement dédié à la post-production de photo VR360°. C’est une nouvelle étape d’assemblage qui permet de générer un fichier dit « brut », c’est à dire une image qui n’a subi aucune modification, ni correction.
Véritable travail d’orfèvre, la post-production est une étape de patience et de précision qui consiste à gommer les imperfections et optimiser la photo VR 360°.
Voici la même photo, après avoir effectué des retouches esthétiques. Des opérations essentielles, parmi lesquelles : l’assemblage (stitching), les retouches et les corrections de l’image.
L’observation entre les deux versions ci-dessus – avant et après – est un exercice digne du « Jeu des 7 erreurs ».
Voici quelques explications sur les différentes étapes de transformation :
- Ré-aligner les perspectives: il s’agit de corriger l’image, pour aligner les bâtiments sur les axes verticaux et horizontaux.
- Traquer les artéfacts et autres déformations : parfois, l’assemblage des différentes photos génère des aberrations, par exemple, un bâtiment qui semble fondu ou déformé, une voiture coupée en deux, etc.
- Gommer des éléments indésirables : le grand classique, c’est l’ombre de la caméra.
- Préserver le droit à l’image : flouter les visages des personnes présentes dans l’espace public, masquer les plaques d’immatriculations des véhicules.
- Retirer l’opérateur du cadre : il est parfois difficile de trouver une cachette pour sortir de la photo VR 360°. Personnellement, je suis adepte de la méthode Georges Méliès.
- Étalonner l’image : modifier les contrastes, la saturation et la colorimétrie pour sublimer la photo et optimiser son rendu.
- Ajouter des infos : un titre, du texte, un logo, c’est la dernière étape d’habillage de l’image VR 360° avant la mise en ligne.
A présent, c’est à vous de naviguer dans la cour du Palais de la Berbie d’Albi dans sa version VR360° :
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